samedi 18 octobre 2014

Le mot de la fin, par Cédric Villani !

Lors du vol de retour entre Paris et Lyon, faute de mieux je regardais la brochure Air France située dans le dossier du siège, et j'y ai trouvé une pépite assez inattendue: un article sur le voyage, de la plume de Cédric Villani - le jeune (41 ans) mathématicien lyonnais, qui a reçu en 2010 la médaille Fields (équivalent du Prix Nobel pour les mathématiques), pour ses travaux sur l'entropie et le transport optimal.
Je suis un fan absolu de Villani et j'ai dévoré son livre son livre 'théorème vivant' (2012).

Cédric Villani a un 'look inimitable', qui l'a fait surnommer la Lady Gaga des Maths - sobriquet qu'il revendique.
(NB: les surlignés sont de moi.)


... plus riche de quelques étoiles... nous voilà revenus à notre nébuleuse North America NGC7000.
Alors que nous voyagions, Benoît, un collègue d'AstroSaône, féru d'astrophotographie, m'a dédicacé  SA vision de la nébuleuse NGC7000 - obtenue avec le matériel hors pair dont il dispose.


Après ce voyage et ce que nous avons appréhendé des lieux visités, le continent américain reste bien sûr cette immense et riche nébuleuse - parfois floue - dans laquelle, pour nous - comme le dit Villani et comme nous le montre Benoît - certaines étoiles que nous avons approchées brillent désormais un peu plus qu'auparavant...





Ici prend fin le blog NGC7000.

Merci à tous ceux qui l'ont lu (1664 pages vues) et nous ont soutenu le moral !

Alors, notre look au retour ?

Comme indiqué sur la page d'accueil du blog, on pensait - par mimétisme - revenir comme ça:


 

En fait, pas tout à fait...


Je vais tricher un petit peu, et utiliser une photo prise à Percé  - pour illustrer ce à quoi nous ressemblons désormais:



Origignal, non ?

Nous avons adopté... la moose attitude !!



L'Hermione en Nouvelle Ecosse: 1871... et 2015 !!

L'Hermione - qui a remonté la Charente le jour de notre départ - a été un des fils rouges de notre voyage.


L'intérêt que nous lui portons - faut-il le rappeler - vient de ce qu'Annie est charentaise, oléronnaise, et native de Rochefort ! Les héros de la région ne peuvent nous laisser indifférents !!

Nous avons bien sûr visité le chantier de construction de la nouvelle Hermione à Rochefort.

On dit que l'Hermione était LE bateau de Lafayette. En fait, Lafayette a entrepris son premier voyage en Amérique sur le bateau La Victoire en 1777, alors que son engagement aux côtés des insurgés américains n'avait pas l'aval de l'armée française - qu'il avait pratiquement désertée pour aller se battre aux côtés des Américains; il a d'ailleurs financé ce premier voyage sur sa fortune personnelle.
Revenu en France (Brest, 1779) il repart en 1780 avec le soutien de l'opinion publique. C'est au cours de ce second voyage, qu'il s'embarque sur la frégate Hermione.

(A noter que - je ne sais si cela a un quelconque rapport - deux des bateaux utilisés 150 ans plus tôt par Champlain lors de son premier voyage pour remonter le Saint Laurent s'appelaient l'Hermine1 et l'Hermine 2.)

Lafayette et l'Hermione ont donc accosté à Boston, le 28 avril 1780.

Il ne m'apparaissait pas évident qu'au cours de la Guerre d'Indépendance américaine, la frégate Hermione soit remontée jusqu'en Nouvelle-Ecosse, territoire qui n'était pas - pour ce que j'en ai compris - l'épicentre du conflit !!
Pourtant un tableau d'époque montre l'Hermione à Louisbourg.


La légendaire frégate - commandée par Latouche-Tréville - a en effet croisé au large de Lunenburg (ville que nous avons visitée, légèrement au Sud d'Halifax)  en 1871 et participé à "l'escarmouche navale" de Louisbourg en juillet de cette année-là, en compagnie de l'Astrée - commandée par Lapérouse.


Suite à ce combat (photo), les deux frégates françaises ont mis en déroute un convoi de navires marchands anglais se rendant au port de Spanish River (dans l'île du Cap Breton, alors encore sous contrôle français; aujourd'hui ville de Sydney, dans laquelle nous sommes passé avant de rejoindre Louisbourg).

(Ce combat mineur ne doit pas être confondu avec le Siège de Louisbourg (1758) pendant la Guerre de Sept Ans - à la suite duquel les Anglais avaient pris possession de la place.)

Il semblerait par contre que l'Hermione ne soit jamais allée à Annapolis Royal, à l'époque de la Guerre d'Indépendance.
Une escale de l'Hermione est prévue à Annapolis en 2015, mais il s'agit d'une autre Annapolis - capitale du Maryland dans la baie de Chesapeake - à plus de 1000km de l'Annapolis Royal où nous avons retrouvé la trace de Champlain.

Au cours de son périple de 2015, la nouvelle Hermione visitera également le port de New-York, Boston, Lunenburg et Halifax, où nous sommes passés au cours de notre voyage.






Le bon sens loin de chez soi... fait perdre la boule à la finance !!


C'est ce que nous nous sommes dits, en entrant dans le hall de l'immeuble du Crédit Agricole de New York (non loin du MOMA), et en y admirant cette magnifique œuvre d'art:



(NB: (nous cherchions un distributeur de billets... que nous n'avons pas trouvé bien entendu !)

Questions / réponses / expérences diverses

Comme nous l'avions laissé entendre avant le départ, le voyage pose parfois plus de questions qu'il n'apporte de réponses.
Voilà, en vrac, une petite liste de thèmes qui nous viennent à l'esprit...



Finalement, c'est comment le Canada ?
  • impossible de répondre à cette question - tant ce que nous avons vu l'a été dans des conditions météorologiques - paraît-il -  inhabituelles: nous avons eu un temps excellent... même dans l'Ouest
  • difficile dans ces conditions d'imaginer ce que peut-être l'hiver canadien et la vie des habitants
  • ce que nous en avons vu est ma fois fort agréable - petites maisons en bois de couleurs vives d'un bout à l'autre du continent
  • nous avons longé des milliers de km de côte et il nous semble avoir vu au cours de ce voyage plus d'étendues d'eau que dans toute notre vie... ce qui - dans le cas d'Annie, la fille des îles - signifie quelque chose !!

Américains / Canadiens: quels regards réciproques ?
  • nous nous sommes demandés comment Américains et Canadiens se perçoivent mutuellement... sans trouver de réponse à cette question
  • il nous a semblé que la différence USA/Canada est peut-être moins perceptible dans l'Ouest (Seattle/Vancouver) que dans l'Est (Nouveau Brunswick/Maine)...???

La Nouvelle Ecosse ressemble-t-elle à l'ancienne ?
  • indiscutablement, non ! Les deux ont certes une très importante façade maritime, avec des côtes très découpées, mais la Nouvelle Ecosse - même si certains paysages sont magnifiques - ne peut rivaliser à notre avis avec le charme et la mélancolie des paysages d'Ecosse
  • de même, dans l'intérieur, les rouges forêts d'automne ne sont pas comparables aux landes et bruyères sauvages des Highlands écossais
Les accents canadiens
  • en général, nous avons bien compris les québécois - très loin de la caricature des 'têtesaclaques.com'; il est vrai qu'en général nous avons côtoyé les gens habitués à avoir à faire avec les touristes
  • en Nouvelle-Ecosse par contre, il nous a parfois été difficile de comprendre certaines personnes
Les arts de la table !!.. si l'on peut dire
  • nous ne pensons pas être particulièrement chichiteux, mais une fois encore cette propension des américains à utiliser à tout bout de champ des couverts en plastique de bas étage, nous énerve... d'autant que, le plus souvent, la nourriture qu'ils sont censés (les couverts) permettre "d'attaquer" est de très bonne qualité ! L'argument écologique - qu'on nous sert aussi fréquemment, est spécieux - les couverts étant jetables et non-recyclables...
  • inutile de rechercher la moindre nappe ou le moindre set de table papier aux USA; alors qu'on a tendance à vous chapitrer sur l'hygiène, on mange à même la table... Il faut dire que dès que les clients de la table contiguë sont partis, un employé vient avec son vaporiseur de désinfectant... dont vous aspirez à l'occasion une bonne dose...
  • même chose pour les verres; passons sur les gobelets en polystyrène expansé (au fait, le contact alimentaire, Ok?) pour servir le café, mais les boissons froides sont servies dans de grands gobelets en plastique bien peu esthétiques; pour les boissons en bouteilles - bières par exemple - on tend à ne pas vous amener de verre du tout; plusieurs fois, nous avons été obligés d'en demander; nous avons vu des clients manger du homard en buvant à la bouteille !
  • nous avons noté au Canada une plus grande ressemblance avec l'Europe: sets de table à tout le moins, et couverts métalliques...
La bureaucratie américaine
  • il est de bon temps de railler nos tendances procédurières et bureaucratiques et de donner en contre-exemple la simplicité des procédures américaines...
  • en ce qui concerne le paiement des achats de tous les jours, c'est plutôt l'inverse !!
  • nous avions déjà remarqué lors de notre voyage de 2011, la complexité inutile des règlements par cartes bancaires !!... et en cela le Canada et les USA ne sont pas différents !
  • les prix sont en général indiqués hors taxes sur les étiquettes; quand la facture vous parvient, ils sont donc majorés de 15%; mais la facturette qu'on vous remet après lecture des paramètres de votre carte vous laisse encore le choix du pourcentage (ou du montant en dollars) du pourboire que vous souhaitez laisser ! Vous devez en général inscrire manuellement ce montant ou ce pourcentage, signer la facturette, en espérant que c'est bien du montant qui en résulte que votre compte sera débité; certes on peut dire qu'il s'agit là de responsabiliser le client en lui laissant apprécier la qualité du service... mais comme dans 99% des cas  c'est le pourcentage moyen qui est laissé, pourquoi ne pas adopter le système européen; dans les 1% de cas "litigieux", il est toujours possible de revoir le service à la hausse ou à la baisse !!!
  • nous avons toutefois noté - par rapport à 2011 - une simplification certaine des transactions aux pompes à essence; alors que , dans le Sud, je devais confier passeport ou carte bleue au pompiste pendant que je faisais le plein, puis revenir payer ensuite, il a été souvent possible de se servir directement à la pompe comme en Europe; mais les questions posées sont toujours un peu compliquées pour nous, par exemple: "payez-vous par carte de débit ou de crédit ?"

L'hygiène
  • alors que dans le Sud, en 2011, nous avions noté une tendance à l'élimination de toute manipulation éventuellement contaminante pour aller aux toilettes (ouverture et fermeture automatique de toutes les portes; déclenchement automatique des robinets, séchage des mains sans contact, etc...) nous avons vu cette fois-ci des systèmes beaucoup plus semblables à ce que nous trouvons en Europe, et parfois pas beaucoup plus propres...

Le GPS
  • je reviens sur cet engin miraculeux - que nous avions acheté en 2011, et qui nous a re-servi; il aurait été absolument impossible de réaliser notre programme sans lui; il permet en effet de gagner un temps fou - principalement à l'approche des villes
  • deux ou trois fois pourtant - dans des zones particulièrement denses en échangeurs, passages supérieurs et inférieurs -  il s'est toutefois trouvé en défaut... mais cela a été très rare !!

L'intendance électronique et le voyage connecté
  • je rassemble sous ce vocable, tout ce qui permet de préparer le voyage, réserver, stocker à l'abri, payer en ligne sur le champ...
  • les voyages ne sont plus ce qu'ils étaient... quand on est connecté et qu'on dispose d'un ou plusieurs instruments mobiles
  • tous les documents importants: papiers, réservations, cartes géographiques,  etc... étaient consultables à tout moment sur nos appareils (iPhone, iPad)
  • avec une connexion wifi, on pouvait établir la carte du trajet suivant, réserver pour le lendemain ou les jours qui viennent
  • j'ai pris un e-ticket pour payer le train à Boston et le contrôleur a scanné le QR-code correspondant sur mon i-Phone; j'ai même fait mieux à la gare SNCF Lyon-Part-Dieu où j'ai obtenu un e-ticket sur l' iPhone - cinq minutes avant le démarrage du  TGV pour Mâcon !!




Les cartes de l'itinéraire finalement réalisé

A l'Ouest:

  • par rapport aux prévisions: nous avons quitté le Mont Rainier par la route Nord, faisant donc une véritable boucle autour du massif
  • à partir de Port Angeles, nous avons exploré la route qui monte au Hurricane Ridge
  • nous sommes finalement passés par la côte Sud de l'île de Vancouver pour rejoindre Nanaimo à partir de Victoria



A l'Est:

  • nous avons pénétré le fjord du Saguenay moins profondément que prévu (jusqu'à l'Anse de la Roche seulement)
  • sur l'île du Cap Breton, nous avons fait un 'huit', pour parcourir le Cabot Trail dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, avant de redescendre sur Sidney puis Louisbourg
  • après Lunenburg nous n'avons pas exploré le côte Sud-Ouest de la Nouvelle-Ecosse, mais sommes remontés sur Annapolis et Baie Ste Marie
 

 


  

Retour sur nos motivations

Au commencement de ce blog, nous avions fait l'inventaire des raisons qui nous ont poussés à entreprendre cet incroyable voyage - a priori assez disparate.

De retour, voici le point sur ces motivations.


Motivation n°1 : réunion de Vieux Chimistes à Montréal
  • nous avons craint un moment que la grève des pilotes d'Air France ne vienne gâcher la fête et que les 3 autres couples d'amis ne puissent nous rejoindre... mais au final tout s'est bien passé
  • Michel et Andréa - les accueillants de Montréal - nous ont fait vivre à l'heure de cette ville intéressante et nous en ont montré beaucoup de facettes qu'en simples touristes nous n'aurions pas su découvrir
  • et puis ce rassemblement - auquel nous aurions souhaité que d'autres amis Vieux Chimistes se joignent - est un nouveau témoignage d'une amitié qui nous lie maintenant... depuis 1968 !!!
Motivation n°2, pour l'Ouest des USA et Canada: l'attrait des finistères !
  • nous avons été servis au-delà de nos espérances, compte tenu du temps sublime dont nous avons joui là-bas: même les autochtones n'en revenaient pas !
  • nous avons aimé ces chapelets d'îles et de détroits délimités par de superbes chaînes montagneuses et les cimes enneigées des "vedettes": Mt Rainier, Mt Baker, Glacier Peak !!
  • carton plein aussi pour le côté industriel - avec la visite de Boeing et de la fondation Bill Gates
Motivation n°3 pour le Québec et la Gaspésie: sur les traces de ceux qui nous y ont précédés !
  • nous avons eu deux jours de pluie sur Québec, et nous aurions aimé avoir plus de temps pour explorer le fjord du Saguenay - aller jusqu'à Chicoutimi et au lac St Jean; mais nous savions que ce serait fort difficile...
  • challenge tenu: nous avons vu des queues de baleines à bosse; les interprétations divergent quant aux bélugas !
  • pour le reste, la Gaspésie - avec nos amis Pierre et Jacqueline - a été un temps fort du voyage; non seulement le temps était superbe, mais la fréquentation touristique  à l'arrière saison est certainement plus propice qu'en été !!
Motivation n°4, pour la Nouvelle Ecosse: compléter le puzzle - avec l'Ecosse et le pays cajun
  • le carton est plus que plein sur cet aspect des choses, avec la visite de Louisbourg, mais aussi d'Annapolis - initialement non prévue à notre programme, mais que nous avons décidé d'y inclure
  • la visite de cette ville et du berceau de l'Acadie - bassin de Cap Baie Ste Marie - nous ont permis de resituer l'ampleur historique des événements qui se sont déroulés là-bas
Motivation n°5, pour Halifax, Boston, New York: visiter les ports où l'Hermione jettera l'ancre en 2015
  • l'objectif est plus qu'atteint là-aussi, dans la mesure où - parmi les étapes du voyage de l'Hermione en 2015 - figurent New-York, Boston, Halifax, mais aussi... Lunenburg - charmant port de Nouvelle Ecosse que nous avons visité
  • nous pourrons donc suivre avec intérêt ce voyage, en nous étant aussi remémoré toutes les dates de l'histoire américaine qui ont conduit à l'intervention de Lafayette en territoire américain !
Motivation n°6, pour New York: la grosse pomme et notre amie Bette !!
  • nous nous sommes cette fois sentis "chez nous" à New York; tout nous est apparu facile et familier... même si la silhouette de la ville a évolué depuis 2001... et puis le temps y était bien plus clément qu'en 2001
  • les retrouvailles familiales ont dépassé nos espérances - puisqu'à Bette s'était jointe Jackie, que nous ne nous attendions pas à y voir  !

Au-delà des motivations exprimées au départ, on peut se demander si d'autres raisons ne nous ont pas poussés à entreprendre ce voyage:

  • faire une nouvelle fois l'expérience des énormes distances du continent américain... C'est une expérience qui se prête mal à la description; il faut sentir, "laisser le bon temps rouler" comme ils disent en Louisiane, avaler les kilomètres, laisser se dérouler l'asphalte...

  • tout simplement... se sentir encore capables de prendre ainsi la route, et d'accomplir un tel voyage... même si nous n'avons plus la tente et le sac de couchage sur le dos...


vendredi 17 octobre 2014

Le remake qui tue !!


Nous avons tenté à Montréal un remake de la photo de mon ami Michel et de moi-même, qui avait été prise en 1969 dans un hameau des Cévennes (les Alpiers).

Voici la version 1969:



Voici la version 2014, prise à Montréal:


Vous voyez j'espère qu'on a troqué les vaches contre les chevaux...

Je vous concède qu'il y a d'autres légers changements...

J'ai l'impression que Michel s'en sort mieux que moi... mais c'est uniquement à cause de la casquette, je vous l'assure !!


mercredi 15 octobre 2014

De la Tea Party de Boston de décembre 1773... à l'actuel TEA Party !


L'autre jour à Boston, j'écrivais que je n'avais pas eu le temps (ou le courage!) d'entrer dans l'argument du "sentier de la liberté" - parcours qui nous était proposé en ville et qui retraçait les événements constitutifs de la Révolution Américaine.

J'ai donc souhaité reprendre ça au calme, et j'ai dû - pour planter le décor - me replonger un peu dans l'histoire américaine (voir article précédent).

Boston a été en décembre 1773 le théâtre de la fameuse Tea Party élément déclencheur - parmi d'autres, mais sans doute le plus significatif - de la révolution américaine, qui allait déboucher sur la Guerre d'Indépendance entre les colons et la métropole.

En effet, les colons américains se sont irrités du comportement de la métropole, qui désirait taxer davantage ses colonies - sans leur demander leur avis. Cette "taxation sans représentation" les a ulcérés au point de les amener à un acte de désobéissance civile, quand Londres a fait passer le Tea Act.

Quelques dizaines d''insurgés' sont  montés - déguisés en Iroquois pour jouer sur la frayeur -  sur les trois bateaux chargés de thé que l'administration tenait absolument à voir déchargés... et ont jeté toute la cargaison de thé dans le port de Boston !


Suite à cet acte de révolte, les Anglais ont réagi d'une façon assez brutale - qui a contribué à l'escalade de la violence.

Les principaux leaders de ce mouvement à Boston ont été:
  • James Otis - qui a tenu ses discours contre les ordonnances anglaise  à Faneuil Hall (photo):

  • Samuel Adams - dont nous avons vu la tombe au cimetière Granary:


  • John Hancock - dont le souvenir est présent à Boston - mais que Chicago honore aussi d'une tour spectaculaire
  • Paul Revere - célèbre pour avoir averti la population de Boston - en 1775 - de la mise en marche des troupes anglaises, à l'aide d'une lanterne suspendue au clocher de l'ancienne église du Nord (photo)


  • et Henry Knox, qui - quand les choses se sont gâtés avec les Anglais - a réussi à ramener des canons sur Boston
Pour finir, c'est au balcon de 'Ancienne State House (photo), que fut lue la Déclaration d'Indépendance:



Il y a donc de quoi être convaincu que Boston est bien le cœur de la Révolution pour l'Indépendance de l'Amérique !!

Quelle ironie de constater que 300 ans après la Tea Party de Boston, le Tea Party (TEA = Taxed Enough Already) d'aujourd'hui se réclame de l'esprit des fondateurs, en exigeant moins de taxes, moins d'état fédéral, le retoquage de l'Obamacare... et suscite des leaders tels que la sénatrice ultraconservatrice de l'Alaska - Sarah Palin...


Quelques statistiques digestes !


Voici très précisément l'importance relative des différents postes de dépenses:




LES TRANSPORTS

Les transports représentent 46% du total, ce qui n'est pas une surprise. La rubrique 'Autres transports' rassemble les coûts des nombreux ferrys - dont certains pas donnés du tout - les trains, les taxis, etc...
La surprise vient plutôt de l'essence - avec 3% seulement.
Nous avons parcouru environ 6000km avec les voitures de location :
  • 1100 km à l'Ouest
  • 4700 km à l'Est
Le bilan sur le trajet Est: 4733km parcourus avec 297 litres d'essence pour un coût de 244 €.
On en déduit que:
  • notre Toyota Corolla a avalé 6,27 l aux 100km, ce qui est fort modeste, mais s'explique par la boîte automatique et les limitations de vitesse
  • le coût moyen du litre d'essence a été de 0.82€ par litre... ce qui nous fait rêver bien sûr !!


LE LOGEMENT

Le logement représente 20% des coûts.
Le coût moyen de la chambre a été de 66€ pour nous deux (calcul sur 29 nuitées). Nous avons - chaque fois que possible - donné la préférence à des établissements - motels et B&B - de niveau "moyen".

Mais les disparités restent fortes:
  • le tarif le plus cher (115€ la nuit) nous a été demandé par l'auberge de montagne au mont Rainier... et la spartiate Auberge de Jeunesse en plein centre de Boston.
  • le tarif le moins cher (40€) a été obtenu (par notre ami Michel) pour l'appartement que nous partagions à Montréal à quatre couples d'amis
Enfin, il n'est pas possible de dire que les motels sont moins chers que les B&B ou réciproquement: nous avons eu toutes les situations - en fonction évidemment de la localisation et de la classe des établissements.
Les motels sont plus pratiques et standardisés. Les B&B sont plus chaleureux, si l'on a un peu de temps pour faire la causette avec la tenancière (le tenancier est en général moins loquace) !!!

A souligner en tout cas l'excellente qualité de la literie: du plus simple au plus luxueux... rien à redire !!


RESTAURANTS ET ALIMENTATION

22% au total... pour "la bouffe" !
C'est sans doute le poste où nous aurions pu faire des économies...
Mais - tout en restant relativement frugaux (en général nous pique-niquions le midi et allions au restau le soir) - nous avions aussi envie de ne pas nous serrer la ceinture outre mesure...

Sur 46 repas au restau, le coût moyen a été de 46€ pour nous deux, soit 23€ chacun.
Nous avons été étonnés - aussi bien au Canada qu'aux USA - de l'étroitesse de l'écart des prix entre établissements: du restau le plus "huppé" (on a éliminé d'emblée les restaus de luxe) au plus modeste, l'écart de prix n'est pas tellement important... et l'avantage gustatif n'est pas franchement lié au prix...


ACTIVITES

Cette rubrique - regroupant les entrées dans les divers musées, parcs nationaux, bâtiments et participations à des animations ou spectacles - ne représente que 5% du total !
Pourtant nous ne nous sommes pas particulièrement privés - même si Annie regrette de ne pas avoir fait un tour d'hydravion dans la baie de Vancouver...


ADMINISTRATIF

Représente le coût des passeports, de l'ESTA (ce non-visa électronique obligatoire pour les USA) et de l'assurance voyage que nous avons souscrite.
A noter que je n'ai pas encore à ce jour le retour total des 'frais bancaires' (associés aux paiements et virements depuis l'étranger), auquel nous devons nous attendre...


et la PHOTO, dans tout ça ??

Impossible de ne pas citer la photo, dans les statistiques de voyage... bien que ne se traduisant pas par des coûts spécifiques... encore que, ayant cassé l'écran arrière de mon Canon450D, je doive m'attendre à des coûts de réparation non négligeables...

J'ai pris au total 8760 photos soit 21,1 gigabytes de données à la résolution moyenne que j'utilise.
A noter que - avec le réflex - je prends quasi systématiquement trois temps d'exposition...
Je ne ramène donc finalement "QUE" 2900 prises de vue différentes.

Il me faudra plusieurs semaines pour traiter, et classer ces photos dans des albums de voyage.

Un peu d'histoire américaine... pour les nuls... que nous sommes !


Avec un peu de recul, je reviens aujourd'hui sur les éléments de l'histoire américaine, avec lesquels nous avons été confrontés pendant notre voyage de cette année, mais aussi en pensant à nos précédentes incursions en Floride, en Louisiane, et dans les Etats du Sud.

Résumons rapidement (j'espère que je ne fais pas trop d'erreurs; merci de me les signaler au cas où):

Avant la Guerre de Sept Ans:
  • 1492: Colomb découvre l'Amérique (en fait Caraïbes et Amérique Centrale)
  • 1497: John Cabot débarque à Terre-Neuve et (?) en Nouvelle-Ecosse à l'île du Cap-Breton
  • 1513: l'espagnol Ponce de Leon découvre la Floride
  • 1524: Verrazzano découvre la côte de Caroline du Nord et la baie de New-York ("Nouvelle-Angoulême" (sic!!) en l'honneur de François 1er comte d'Angoulême; puis New Amsterdam et enfin New-York)
  • 1534: premier voyage de Cartier: découverte de Terre-Neuve, de Gaspé et de la baie des Chaleurs
  • 1535: deuxième voyage de Cartier: il remonte le Saint Laurent, explore l'île d'Orléans (au niveau de l'actuelle Québec) et pousse jusqu'à Hochelaga, qu'il renomme Mont Royal (aujourd'hui Montréal)
  • 1562: les Espagnols - avec Menendez -  fondent une colonie à Ste Augustine, en Floride
  • 1603: Samuel Champlain remonte le Saint-Laurent
  • 1604: Champlain et du Gua de Mons découvrent Port-Royal (aujourd'hui Annapolis)
  • 1604-1607: Champlain explore et cartographie la côte Est, de l'île du Cap Breton à Cape Cod; en 1606, il fonde l'Ordre du Bon Temps à Port Royal (photo)

  • 1608: Champlain fonde Québec
  • 1713: cession de l'Acadie aux Anglais (traité d'Utrecht)

Guerre de Sept Ans (1756-1763):
  • situation territoriale en Amérique du Nord:
  • cette guerre - déjà quasiment mondiale - oppose, pour la zone qui nous intéresse, les français et indiens d'une part, les anglais de l'autre
  • dès 1754, de nombreuses prémices du conflit étaient visibles; c'est en 1755 que le nouveau gouverneur de Nouvelle-Ecosse, Lawrence, fit déporter les Acadiens qu'il suspectait de vouloir fomenter les troubles: ce fut le Grand Dérangement
  • c'est dans le cadre de la guerre proprement dite, que les anglais ont fait le siège de Louisbourg (1758), et ont conquis avec Wolfe - contre Montcalm et ses troupes -  la ville de Québec, aux plaines d'Abraham (1759) (photo), puis   Montréal

  • à la fin de la guerre, le traité de Paris (1763), consacre l'abandon à l'Angleterre de la partie orientale de la Louisiane (rive gauche du Mississipi), et à l'Espagne (en "dédommagement" de son alliance avec la France) la partie occidentale de la Louisiane
Les conséquences de la Guerre de Sept Ans:
  • la Guerre consacre la perte de l'influence française en Amérique (en particulier en raison du peu d'intérêt de Louis XV pour les colonies), mais laisse la France et l'Angleterre exsangues financièrement
  • l'Angleterre, sous l'impulsion du nouveau roi Georges III, va essayer de se refinancer par divers moyens, en particulier en taxant ses colonies d'Amérique - ce qui va consacrer le divorce entre la métropole, et les colons dits 'insurgés' ou 'patriotes' - par opposition aux 'loyalistes', fidèles à la Couronne britannique
  • au nombre des événements qui constituent la Révolution Américaine (contre la métropole anglaise), se trouve l'épisode du Tea Party de Boston de décembre 1773; cet épisode sera un des déclencheurs  de la révolte des colons contre la métropole, qui amènera à la Guerre d'Indépendance
La guerre d'Indépendance Américaine (1775-1783):
  • cette guerre oppose les treize colonies américaines  à la métropole britannique
  • la France - soucieuse de prendre sa revanche sur les Anglais - va puissamment aider les insurgés à se libérer du joug anglais
  • c'est dans ce contexte qu'interviendra Lafayette: (dès 1777 il gagne les Amériques à bord de La Victoire, puis revenu en France en 1779, il repart à bord de l'Hermione en 1780); en 1781 l'Hermione est au combat devant Louisbourg! (photo)
  • à la suite de cette guerre, l'Amérique se dotera d'une constitution dans l'esprit des Lumières
  • curieusement, cette guerre entraînant l'expulsion vers le Nord d'un grand nombre de loyalistes, est aussi à l'origine de l'émergence... du Canada anglais !!!


Depuis lors:
  • 1791: Georges Vancouver passe le détroit Juan de Fuca et fonde la ville qui porte son nom
  • 1800: l'Espagne - en butte à des révoltes dans la Louisiane occidentale - la rétrocède à la France en échange du duché de Parme
  • 1803: Napoléon vend la partie occidentale de la Louisiane aux jeunes Etats-Unis

lundi 13 octobre 2014

Notre blog ne s'arrête pas là ! Restez branchés !




Non ! Notre carnet de voyage ne s'arrête pas abruptement, après notre retour en Bourgogne !

Dans les jours qui viennent, des précisions, des bilans, des statistiques, des cartes, des  retours sur nos motivations, etc...

Je restituerai aussi aux photos du blog la résolution qu'elles auraient dû avoir...

Je peux déjà annoncer que je terminerai le blog par un très beau texte sur le voyage (le voyage en général, pas spécialement le nôtre) - d'un auteur très inattendu !

D'ici là, bonne lecture !

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Notre voyage de retour a été sans histoire.
J'ai été privé de Wifi et des infos interactives sur le vol, dans notre Boeing777 de retour.
Le vol n'a duré que 6 heures: New York, la porte à côté...
 
Symboliquement, une photo de l'ancre que nous venons de jeter à Charnay-lès-Mâcon (celle-ci étant plutôt de Nouvelle-Ecosse):
 
 
 
 


dimanche 12 octobre 2014

New-York3: MOMA mia !!

Comme prévu, la météo justifiait ce matin le passage au musée: pluie !
Nous avons donc pris le métro pour descendre au MOMA.
Nous y sommes arrivés quasiment une heure avant l'ouverture; bien nous en a pris, car la queue était déjà formée pour l'achat des billets: assurément, il n' y avait pas que nous à avoir attendu la pluie pour s'enfermer au musée !

Nous avions des comptes à régler avec le MOMA: en 2001, pour raisons de travaux, nous n'avions vu qu'une petite partie des collections... sans que le prix du ticket d'entrée en soit réduit pour autant !!!

Dès l'ouverture, nous nous sommes dirigés rapidement au 5ème étage, où se trouvent les collections favorites des visiteurs (impressionnistes, etc...) pour y accéder avant le gros de la troupe.
C'est ainsi que nous avons pu profiter des Demoiselles d'Avignon... alors que nous étions pratiquement seuls dans la salle !



Rare privilège, car d'habitude, c'est comme devant la Joconde !!

Nous ignares en avons profité pour apprendre qu' on devrait plutôt dire " les demoiselles de la rue d'Avignon", la rue ainsi nommée étant celle d'un quartier chaud de Bilbao ( ou Barcelone?)...
À part quelques "must" incontournables - que nous avons revu avec plaisir:
la Nuit Étoilée de Van Gogh - tableau fétiche des astronomes amateurs
deux magnifiques douaniers Rousseau "la lune, le lion et la guitare",
puis une "forêt vierge"
nous avons privilégié les étonnements: Gauguin a peint des chats,



Nous avons vu des Derain, pas très nombreux à Paris (?)


Ce Picasso nous a intrigués....


Les nabis ne sont pas du tout représentés; les expressionnistes par quelques toiles de Max Ernst...
Nous avons retrouvé des marocains en prière dans une toile de Matisse:


Quelques beaux Kandisky...


A l'étage des œuvres contemporaines, la densité des visiteurs est déjà moindre... Il fait dire que tout n'est pas d'un égal intérêt, même si - comme à Boston - certaines œuvres nous ont plu ou à tout le moins nous ont fait sourire...

Dans la catégorie design et sculpture, certaines œuvres nous ont paru intéressantes.



Le parti pris bien documenté de faire la part belle aux nouvelles technologies dans la création artistique, en exposant quelques jeux ou œuvres vidéos, ou quelques sculptures avant-coureuses (ou précurseuses? ) de l'impression 3D, me paraît en tout cas tout à fait justifié pour un musée qui se veut d'Art Moderne !!!

Enfin, la section entièrement conscarée à Robert Gober "le cœur n'est pas une métaphore" m'a personnellement bien plu, mais Annie était plus réservée.
Comme il était défendu de photographier, je n'ai pu ramener quelques exemples.

Nous avions par ailleurs - faute de temps - décidé de ne pas courir les expositions temporaires....

Globalement, et pour la seconde fois, nous avons été déçus par le MOMA: le compte n'y est pas:
Nous n'avons vu qu'un Modigliani, pas de réalistes américains (dont nous nous rappelions de 2001), aucun tableau de Hopper - alors que la célèbre station service :

(que j'ai détournée - Photoshop aidant - pour y inclure Annie en jeune pompiste intérimaire)

 

- est normalement au catalogue du musée. A mettre sur le compte de prêts à d'autres musées... où avons- nous simplement raté quelques salles ?

En sortant, nous avons dû renoncer à acheter quelques cartes postales des œuvres exposées, tant la queue aux caisses était longue !

Que c'est dur la culture, MOMA mia !!!


Nous nous sommes donc engouffrés dans notre métro ligne 6 pour remonter chez Bette au niveau de la 78ème rue, pour faire calmement nos valises pour le voyage... de retour !!!



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vendredi 10 octobre 2014

New-York2

Hier, nous avons été à pied de la 34ème rue à la pointe Sud de Manhattan.
Aujourd'hui, nous avons finalement fait à pied la distance séparant la 78ème rue - où nous logeons - jusqu'à la 34ème. C'est à dire que nous aurons finalement parcouru Manhattan à pied du Nord au Sud, et d'Ouest en Est également.
Jacqueline quittant aujourd'hui New-York pour San Francisco, c'est tous deux que nous avons en effet longé Central Park jusquà sa frontière Sud, en longeant les estrades qui se mettent en place pour la célébration du Colombus Day ( en l'honneur de Christophe Colomb - ici on ne connaît pas John Cabot !). Ce faisant nous sommes aussi passés devant la Frick Collection, le consulat de France et l'hôtel Pierre.


À la recherche d'un Office du Tourisme, nous sommes ensuite descendus sur la cinquième Avenue jusqu'au niveau de l'église St Patrick (en réparation).

Nous sommes passés devant le MOMA ( museum of modern art) - que nous irons visiter demain, puis nous sommes dirigés vers Time Square.



Cette partie de la ville est sans contexte une des plus animées et des plus "déjantées" à nos yeux d'européens, avec la publicité omniprésente, et des rencontres... extravagantes !!


Nous avons poursuivi jusqu'à la 34ème rue, au niveau du grand magasin Macy's, qui apparemment venait d'être évacué suite à un début d'incendie: camions de pompiers partout, sirènes hurlantes (comme d'hab), et rues barrées...
 


Nous ne nous sommes pas laissés dérouter de l'objectif fixé par Annie: parvenir à localiser cette boulangerie française de la Spring Street


qui organise la pénurie de ses produits-phares: les cronuts, invention d'un boulanger français expert en marketing, réunissant les caractéristiques de croissant et du doughnut !!
Comme ils n'en produisent que 200 par jour, on se les arrache; à l'heure où nous sommes arrivés, il n'en restait plus... Nous avons constaté que notre as du marketing renouvelle l'opération l'après-midi avec des cookies au chocolat - disponibles à partir de 15h; une heure avant, une queue s'était déjà formée !!!


Cela nous a permis en tout cas de revoir l'agréable quartier de SOHO,


puis de jouxter les quartiers de Lilltle Italy , et de Chinatown.

Enfin nous avons décidé de remonter vers Central Park, pour dire un petit bonjours à notre gratte-ciel préféré: le Chrysler Building (le second pour nous au hit-parade étant le Woodworth building- que nous snoberons cette fois -ci).
Nous avons dons pris le métro jusqu'à la gare centrale de la 42ème rue, et admiré de nouveau l'immense hall Vanderbilt.


À deux pas de la gare se dresse le Chrysler building, avec la coiffe métallique de Walkyrie élégante (oxymore?) qui fait son charme.


Nous avons pris le temps de l'admirer sur toutes ses coutures... en remontant la 42ème rue vers l'est... jusqu'au siège des Nations Unies.



L'immeuble à été bien rafraîchi, et nous souhaitons qu'ils en aient fait de même avec les sièges de la salle de conférences - que nous avions trouvés bien affaissés en 2001 !!!

Nous avons ensuite repris le chemin du retour par Lexington avenue - d'abord à pied jusqu'à la 51ème rue, ce qui nous a permis d'apercevoir le très intéressant immeuble du Daily News


et l'hôtel mythique Waldorf Astoria -


puis en métro pour regagner la 78ème rue.

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