Comme prévu, la météo justifiait ce matin le passage au musée: pluie !
Nous avons donc pris le métro pour descendre au MOMA.
Nous y sommes arrivés quasiment une heure avant l'ouverture; bien nous en a pris, car la queue était déjà formée pour l'achat des billets: assurément, il n' y avait pas que nous à avoir attendu la pluie pour s'enfermer au musée !
Nous avions des comptes à régler avec le MOMA: en 2001, pour raisons de travaux, nous n'avions vu qu'une petite partie des collections... sans que le prix du ticket d'entrée en soit réduit pour autant !!!
Dès l'ouverture, nous nous sommes dirigés rapidement au 5ème étage, où se trouvent les collections favorites des visiteurs (impressionnistes, etc...) pour y accéder avant le gros de la troupe.
C'est ainsi que nous avons pu profiter des Demoiselles d'Avignon... alors que nous étions pratiquement seuls dans la salle !
Rare privilège, car d'habitude, c'est comme devant la Joconde !!
Nous ignares en avons profité pour apprendre qu' on devrait plutôt dire " les demoiselles de la rue d'Avignon", la rue ainsi nommée étant celle d'un quartier chaud de Bilbao ( ou Barcelone?)...
À part quelques "must" incontournables - que nous avons revu avec plaisir:
la Nuit Étoilée de Van Gogh - tableau fétiche des astronomes amateurs
deux magnifiques douaniers Rousseau "la lune, le lion et la guitare",
puis une "forêt vierge"
nous avons privilégié les étonnements: Gauguin a peint des chats,
Nous avons vu des Derain, pas très nombreux à Paris (?)
Ce Picasso nous a intrigués....
Les nabis ne sont pas du tout représentés; les expressionnistes par quelques toiles de Max Ernst...
Nous avons retrouvé des marocains en prière dans une toile de Matisse:
Quelques beaux Kandisky...
A l'étage des œuvres contemporaines, la densité des visiteurs est déjà moindre... Il fait dire que tout n'est pas d'un égal intérêt, même si - comme à Boston - certaines œuvres nous ont plu ou à tout le moins nous ont fait sourire...
Dans la catégorie design et sculpture, certaines œuvres nous ont paru intéressantes.
Le parti pris bien documenté de faire la part belle aux nouvelles technologies dans la création artistique, en exposant quelques jeux ou œuvres vidéos, ou quelques sculptures avant-coureuses (ou précurseuses? ) de l'impression 3D, me paraît en tout cas tout à fait justifié pour un musée qui se veut d'Art Moderne !!!
Enfin, la section entièrement conscarée à Robert Gober "le cœur n'est pas une métaphore" m'a personnellement bien plu, mais Annie était plus réservée.
Comme il était défendu de photographier, je n'ai pu ramener quelques exemples.
Nous avions par ailleurs - faute de temps - décidé de ne pas courir les expositions temporaires....
Globalement, et pour la seconde fois, nous avons été déçus par le MOMA: le compte n'y est pas:
Nous n'avons vu qu'un Modigliani, pas de réalistes américains (dont nous nous rappelions de 2001), aucun tableau de Hopper - alors que la célèbre station service :
(que j'ai détournée - Photoshop aidant - pour y inclure Annie en jeune pompiste intérimaire)
- est normalement au catalogue du musée. A mettre sur le compte de prêts à d'autres musées... où avons- nous simplement raté quelques salles ?
En sortant, nous avons dû renoncer à acheter quelques cartes postales des œuvres exposées, tant la queue aux caisses était longue !
Que c'est dur la culture, MOMA mia !!!
Nous nous sommes donc engouffrés dans notre métro ligne 6 pour remonter chez Bette au niveau de la 78ème rue, pour faire calmement nos valises pour le voyage... de retour !!!
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