Question tracas, ça a bien commencé ce matin à Boston: alors que nous avions décidé d'aller en voiture jusqu'à notre auberge de jeunesse, voilà que notre GPS nous conseille fort logiquement de prendre un pont à péage (il est normal que le pont Tobin soit taxé, non ?). Mais j'avise de grands panneaux: "pont accessible aux seuls posseseurs de cartes de télépéage; pas de paiement en espèce, sous peine de... etc...".
Je prends donc une déviation, mais le GPS n'arrive pas à trouver de solution... Nous non plus d'ailleurs, faute de carte détaillée des lieux... Je finis par trouver un poste de police, où j'expose mon cas: le policier m'indique que la seule chose à faire... est de prendre quand même le pont; quand on n'a pas payé, la plaque minéralogique est photographiée et la note envoyée au proprio de la voiture - en l'occurence le loueur, qui répercute ensuite auprès du conducteur.
C'est donc ce que nous avons fait... et nous sommes enfin arrivés à l'auberge de jeunesse.
J'ai laissé la voiture entre deux camions de déménagement, devant une bouche à incendie, dans une mise de zone en fourrière (bonjour la tranquillité d'esprit !!!) - le temps d'accomplir les formalités. Heureusement, la réservation était au carré, et le gars à la réception a été rapide... J'ai pu rapidement récupérer la clef du dortoir, avant de me mettre en chasse d'un parking souterrain, où laisser la voiture pour la nuit - car nous ne la rendons que demain... Par chance, nous avons trouvé un parking souterrain à environ 200m de l'auberge.
Inventaire des lieux: pour 300 $ (tout de même) les deux nuits, nous disposons donc de deux couchettes dans une chambrée à quatre. Spartiate, mais très propre. Le bloc sanitaire est partagé avec deux chambrées je crois...
(J'espèrais bien sûr que nos cothurnes seraient deux jolies nanas, mais pour l'instant, c'est avec un jeune argentin que nous cohabitons...)
La majorité des occupants de l'auberge sont tout de même très jeunes: ça nous change du tourisme de masse de la Silver Economy (voir ci-dessous).
Nous sommes ensuite partis explorer le "sentier de la liberté" - parcours proposé au touriste lambda, qui souhaite découvrir la ville en un minimum de temps. C'est ce qu'il nous fallait !! Le problème, c'est que tout ce que Boston compte de touristes se retrouve sur ce chemin... parfois même en déambulateur... Un peu hard !!!
Ceci dit, se balader en ville est très agréable, mais je dois dire que j'ai eu du mal à accrocher à l'argument du sentier: la découverte des acteurs et des événements qui - à Boston - ont joué un rôle dans l'avènement de la liberté et qui ont mené à la révolution puis à la signature de la Constitution américaine.
Peut être la fatigue, et/ou la perspective du retour qui "démobilise" ?
L'architecture de Boston est en tout cas remarquable, les rues très animées et l'ambiance fort sympathique.
Mention spéciale à l'hôtel de ville, qui me rappelle l'ambassade de Russie à Paris:
et au bâtiment Havas, avec un habillage en fonte, comme nous avions pu en voir à Chicago:
Nous avons déjeuné dans un Restau du marché Fanley, où s'agglomèrent une quantité invraisemblable de magasins et de restaus de toutes sortes :
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